Calibre 320

Les parties métalliques ont été rebronzées dans le passé.Chien et détente jaunis.

Le dessus de la console est marqué du revendeur anglais H. Akrill à Beverley.

Le pan gauche du canon est marqué D D Levaux Bte, matricule sur le côté gauche de la console.

Bonne mécanique simple et double action, un peu de jeu latéral au barillet.

Le canon bascule pour le chargement en agissant sur un levier situé au-dessus du chien et que l’on tire vers l’arrière pour le déverrouillage.

Extracteur collectif à disque agissant lors de l’abaissement du canon.

Le barillet à six chambres est poinçonné de Liège, poinçon.

Le canon de 8,5 cm est à pans avec guidon sur queue d’aronde à l’extrémité.

Intérieur avec bonnes rayures légèrement atténuées à la bouche.

Levier de déverrouillage sur le côté gauche permettant de retirer le barillet de son axe.

Belles plaquettes en bois quadrillé maintenues par une vis avec œillet.

Version de poche du revolver inventé par Levaux dans les années 1870.

Référence :11160222

Longueur : 190mm

Marquage : D.D.Levaux

Matricule : 5150

Dieudonné Levaux était armurier inventeur à Feneur (Belgique). Il déposa des brevets pour des revolvers à brisure en 1870, 1876, 1877 et 1878. Ces armes ont été fabriquées par différentes firmes liégeoises, tels G. Mercenier, L. Ancion-Marx et d’autres qui eurent parfois la courtoisie de faire figurer le nom de Levaux sur leurs armes. Certains armuriers ou marchands célèbres ont fini des revolvers Levaux en apposant leurs noms dessus tels Braendlin en Belgique, Hughes en Angleterre, Bodeo e Carral en Italie, Ferran y Turdera en Argentine, A.D.Jansen à Bruxelles. Les revolvers basés sur les brevets cités ont connu un succès international, certains durant près de 30 ans.

Arme classée en catégorie D2 par le décret n°2013-700 du 30 juillet 2013. Achat et détention libres par des personnes majeures. Modèle avant 1900.